CWM (Fre) Set of 18 volumes
Éducation Vol. 12 of CWM (Fre) 502 pages 2008 Edition
French

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Dans ce volume ont été réunis des articles, des messages, des lettres et des conversations de la Mère avec des étudiants et des professeurs de l’école de l’Ashram, et trois pièces de théâtre.

Éducation

The Mother symbol
The Mother

Dans ce volume ont été réunis des articles, des messages, des lettres et des conversations de la Mère avec des étudiants et des professeurs de l’école de l’Ashram, et trois pièces de théâtre : Vers l’Avenir, Le Grand Secret et L’Ascension vers la Vérité.

Collection des œuvres de La Mère Éducation Vol. 12 502 pages 2008 Edition
French
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Le Grand Secret : narration by The Mother

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Deuxième partie

Messages, Lettres et Conversations




Réponses à un moniteur




Réponses à un moniteur

Ici, nos activités sont si diverses qu’il est difficile d’aller jusqu’au bout d’une même chose. C’est peut-être la raison pour laquelle nous ne sommes pas capables d’aller au delà d’une moyenne médiocre. Ou bien, est ce à cause de notre manque de concentration solide?

Ce n’est pas la variété et le nombre des activités qui sont la cause de la médiocrité du travail, mais l’absence de pouvoir de concentration.

Il faut apprendre à se concentrer et faire tout ce que l’on fait avec une pleine concentration.

4 juillet 1961


C’est vraiment un problème si l’on veut éveiller l’intérêt des élèves, que ce soit pour les jeux, l’athlétisme ou la gymnastique. Même notre enthousiasme se fatigue quand on voit leur manque d’intérêt pour tout.

L’intérêt des élèves est proportionnel à la vraie capacité de celui qui enseigne.

12 juillet 1961


(À propos d’un message aux Capitaines d’Éducation Physique.) Nous sommes très loin de ce que tu demandes de nous, du moins je le suis. C’est une tâche très ardue et cela prendra du temps, beaucoup de temps, mais que faire à présent? Changer notre conscience et devenir une élite prendra beaucoup de temps. À présent, nous sommes au même niveau que nos élèves, alors le problème immédiat n’est pas résolu. Comment créer un intérêt en eux pour chaque chose et chaque jour?

C’est encore plus impossible que de changer et de devenir une élite. Ainsi, le mieux est de se mettre immédiatement au travail. Le reste est seulement une excuse que notre paresse se donne à elle-même.

15 juillet 1961


Nous parlons très souvent du psychique et de l’âme, je ne comprends rien à ces choses. Quelles sont ces deux choses et comment en avoir l’expérience?

Sri Aurobindo a beaucoup écrit à ce sujet (dans ses lettres) et j’ai tout expliqué aussi dans le livre Éducation. Il faut lire, étudier et surtout pratiquer.

4 octobre 1961


Je voudrais que tu regardes attentivement en toi-même et que tu tâches de m’expliquer ce qui exactement t’amuse dans les histoires de détectives.

16 octobre 1961


Je les lis pour me détendre. Dans les histoires de détectives (surtout Perry Mason), il y a toujours une scène Perry Mason), il y a toujours une scène ), il y a toujours une scène à la cour où l’avocat Perry Maso Perry Mason est sûr de perdre sa n est sûr de perdre sa cause, son client est accusé de meurtre, toutes les preuves sont contre lui, mais le coup de maître de l’avocat Perry Mason change la situation. Tout au long de l’histoire, il y a des mystères et le procès est comme une acrobatie mentale d’un maître gymnaste. Mais chaque fois que je termine son livre, je sens que je n’ai rien gagné, rien appris de nouveau, c’était une perte de temps.

Ce n’est pas absolument inutile; sans doute avais-tu beaucoup de tamas dans ton mental et l’acrobatie mentale de l’auteur secoue le tamas et éveille le mental. Mais cela ne peut avoir qu’un temps et bientôt il faut se tourner vers des choses supérieures.

16 octobre 1961


Douce Mère,

J’ai remarqué une chose pour nous tous, c’est que nous prenons part à autant d’activités que possible au programme du 2 décembre 39. Ne vaut-il pas mieux choisir un ou deux sports et donner une très bonne démonstration dans ces sports-là que de faire plusieurs sports d’une façon médiocre?

Chacun fait selon sa nature et s’il (ou si elle) suit courageusement et sincèrement la loi de sa nature, il ou elle agit selon la vérité. Ainsi, il est impossible de juger et de décider pour les autres. On ne peut savoir que pour soi-même, et encore faut-il être très sincère pour ne pas se tromper.

4 novembre 1961


Douce Mère,

Tu nous as dit souvent que nos activités devaient être une offrande au Divin. Qu’est ce que cela veut dire exactement, et comment faire? Par exemple, quand on joue au tennis ou au basket-ball, comment le fait-on comme une offrande? Les formations mentales ne suffisent pas, naturellement!

Cela veut dire que ce que vous faites ne doit pas être fait dans un but personnel, égoïste, pour le succès, pour la gloire, pour le gain, pour un profit matériel ou d’amour-propre, mais comme un service et une offrande, pour devenir plus conscient de la volonté divine et pour se donner plus entièrement à elle, jusqu’au moment où l’on a fait assez de progrès pour savoir et sentir que c’est le Divin qui agit en vous, Sa force qui vous anime et Sa volonté qui vous soutient — non seulement une connaissance mentale, mais la sincérité d’un état de conscience et le pouvoir d’une expérience vécue.

Pour que cela soit possible, tous les mobiles égoïstes doivent disparaître.

20 novembre 1961


Douce Mère,

Nous avons eu une discussion avec des amis sur les problèmes et les méthodes possibles d’éducation physique. Le problème fondamental est celui-ci : comment établir un programme qui contentera tout le monde et qui sera aussi efficace que possible pour tous les membres en général? les tournois sont-ils nécessaires, ne doit-il y avoir aucune contrainte d’aucune sorte? et si on laisse une liberté complète, est ce pratique? etc... C’est un sujet auquel il n’est pas facile de trouver une réponse suffisamment satisfaisante pour tout le monde, sauf quand la Mère interviendra Elle-même.

C’est impossible. Chacun a son propre goût et son propre tempérament. On ne peut rien faire sans discipline — la vie tout entière est une discipline.

20 septembre 1962


Dans une discussion à propos de notre programme d’éducation physique et autres activités innombrables que nous avons ici, un ami m’a demandé : « Peux-tu me donner un exemple valable d’une personne, au moins, qui participe à autant d’activités et qui garde un niveau assez haut — une seule personne dans le monde tout entier? »

N’oubliez pas — vous tous qui êtes ici — que nous voulons réaliser quelque chose qui n’existe pas encore sur la terre; ainsi il est absurde de chercher ailleurs un exemple de ce que nous voulons faire.

Il me disait ceci : « Mère dit qu’il y a toute liberté et toutes les facilités pour ceux qui sont doués pour un sujet particulier et qui veulent le poursuivre au maximum. Mais où est cette liberté comme, par exemple, de devenir un grand musicien, etc.? » Douce Mère, peux-Tu me dire quelques mots au sujet de cette liberté?

La liberté dont je parle est celle de suivre la volonté de l’âme, non celle de suivre toutes les fantaisies du vital et du mental.

La liberté dont je parle est une vérité austère qui tend à surmonter toutes les faiblesses et les désirs de l’être inférieur et ignorant.

La liberté dont je parle est celle de se consacrer entièrement et sans réserve à son aspiration la plus haute, la plus noble, la plus divine.

Lequel d’entre vous suit sincèrement ce chemin-là ? Il est facile de juger, mais il est plus difficile de comprendre et encore beaucoup plus difficile de réaliser.

18 novembre 1962


Les filles ont toujours un désavantage : elles ne peuvent pas faire ce qu’elles veulent comme les garçons.

Pourquoi?

On a des centaines de preuves du contraire.

31 mai 1963


J’ai trop de « matière grise » dans ma tête qui m’empêche de penser clairement et de saisir vite les idées nouvelles. Comment me libérer de cela ?

En étudiant beaucoup, en réfléchissant beaucoup, en faisant des exercices intellectuels. Par exemple, en énonçant clairement une idée générale, puis en énonçant l’idée contraire, puis en cherchant la synthèse des deux idées, c’est-à-dire en trouvant une troisième idée qui harmonise les deux autres.

25 juin 1963

Pourquoi lis-tu des romans? C’est une occupation stupide et une perte de temps. C’est certainement l’une des raisons pour lesquelles ton cerveau est encore en bouillie et manque de clarté.

27 juin 1963


Douce Mère,

J’ai noté quelque chose de très bizarre dans ces enfants du groupe A2 il y a quelques jours : les garçons ne veulent pas travailler avec les filles; ils ne veulent même pas rester l’un à côté de l’autre. Ils ne peuvent pas aller ensemble. Comment cette idée de différence est-elle venue dans ces petits enfants qui ont à peine onze ans! C’est étrange.

C’est atavique, cela vient du subconscient. Cet instinct est basé, à la fois, sur l’orgueil masculin, l’idée stupide de supériorité, et la peur encore plus stupide basée sur l’idée que la femme est un être dangereux qui vous attire dans le péché. Chez les enfants, tout cela est encore subconscient mais influence leurs actions.

3 juillet 1963


Douce Mère,

Tu as expliqué que cette séparation des filles et des garçons était atavique, mais il reste à Te demander ce que nous devons faire, nous, les capitaines? Personnellement, je pense qu’il vaut mieux fermer les yeux, mais il y en a d’autres qui préfèrent donner des conseils ou même gronder. En fermant les yeux, je pense que l’on donnera moins d’importance au problème et qu’ainsi cette idée de différence entre filles et garçons sera moins frappante. Qu’en penses-Tu ?

On ne peut pas faire de règle générale, tout dépend des cas et des occasions. Les deux méthodes ont du bon et du mauvais, des avantages et des inconvénients. Pour les capitaines, le tout est d’avoir du tact et une perception intérieure suffisante pour intervenir quand il le faut ou fermer les yeux quand il est préférable de ne pas voir.

15 juillet 1963


Ne vaudrait-il pas mieux avoir une discipline fondamentale au lieu d’avoir tant de liberté ici dont nous ne sommes pas capables de profiter?

Tu dis ainsi, mais tu es l’un de ceux qui se révoltent (du moins en pensée) contre le petit peu de discipline qui est exigée quand elle est tout à fait indispensable, comme dans l’éducation physique, par exemple.

21 juillet 1963


Notre professeur, X, nous a fait un discours d’un ton grave et significatif : « Soyez prêts à traverser de rudes épreuves, nous sommes à la veille de quelque chose de très difficile et de dangereux. » Mais il ne s’est pas expliqué.

C’est dommage qu’il n’ait pas expliqué sa pensée, parce que je ne sais pas de quoi il veut parler — probablement, il voulait vous mettre en garde contre votre légèreté d’esprit et votre insouciance, votre négligence et votre laisser-aller.

Vous tous, jeunes gens ici, vous avez eu la vie très facile, et au lieu d’en profiter pour concentrer vos efforts sur le progrès spirituel, vous vous êtes amusés autant que vous avez pu sans faire trop de scandale, et votre vigilance s’est endormie.

C’est sans doute pour la réveiller que X a parlé ainsi.

27 août 1963


Je ne me suis pas bien préparé pour la représentation du 1er décembre et, de plus, je ne me sens pas du tout enthousiaste.

Du moment où l’on a décidé, on a accepté de faire quelque chose, il faut le faire aussi bien qu’on le peut.

En toute chose, on peut trouver l’occasion d’un progrès dans la conscience et dans la maîtrise de soi. Et cet effort de progrès rend immédiatement la chose intéressante, quelle qu’elle soit.

26 septembre 1963 ,


Sri Aurobindo écrit dans l’un de ses Aphorismes (164) : « Ceux qui sont incapables d’observer librement, pleinement et intelligemment la loi qu’ils se sont imposée à eux-mêmes, doivent être assujettis à la volonté des autres. » Mère, je suis l’un de ceux-là. Me prends-Tu pour me discipliner?

Mon enfant, c’est justement ce que j’essaye de faire depuis assez longtemps, spécialement depuis que je reçois ton cahier et que je le corrige.

C’est dans ce but de discipline que je t’avais dit d’écrire une seule phrase par jour; elle n’avait pas besoin d’être longue, mais elle devait être sans fautes — hélas!

Jusqu’à présent, je n’ai guère réussi — tes phrases sont souvent longues et peu claires, les autres sont courtes —, mais toutes ont des fautes et souvent, très souvent, les mêmes fautes de genre, d’accord et de conjugaison ,que je t’ai maintes fois corrigées. ,

C’est à croire que si tu relis ton cahier quand je te le renvoie, tu ne l’étudies pas et n’essayes pas d’en profiter pour faire des progrès. ,

Discipliner sa vie n’est pas une chose aisée, même pour ceux qui sont forts, sévères avec eux-mêmes, courageux et endurants. ,

Mais avant d’essayer de discipliner sa vie tout entière, il faut au moins s’exercer à discipliner une de ses activités, et à persister jusqu’à ce que l’on réussisse. ,

13 octobre 1963 ,


Il semble que l’on T’avait envoyé une liste de livres (classiques anglais) pour Ton approbation. Mais Tu veux que l’on étudie seulement Tes œuvres et celles de Sri Aurobindo. Tu as même fait remarquer que de lire ces vieux classiques, c’était abaisser le niveau de sa conscience.,

Mère, est ce seulement pour ceux qui pratiquent le yoga que Tu conseilles cela ou est ce pour tout le monde?

D’abord ce que l’on a rapporté n’est pas correct. Deuxièmement, le conseil est adapté à chaque cas et ne peut pas être généralisé. ,

12 novembre 1963 ,


Je suis très irrégulier dans mes études, je ne sais pas que faire.

Secoue un peu ton « tamas », autrement tu deviendras comme une souche!

27 décembre 1963


On a souvent peur de faire ce qui est no,uveau : le corps refuse d’agir d’une façon nouvelle, comme d’essayer une nouvelle figure de gymnastique ou un autre type de plongeon. D’où vient cette peur? Comment peu,t-on s’en libérer? Et encore, comment peut-on encourager les autres à faire de même?

Le corps a peur de, tout ce qui est nouveau parce que sa base même est l’inertie, le tamas; c’est le vital qui amène une dom,inante de rajas, activité. C’est pourquoi, généralement, l’intrusion du vital sous forme d’ambition, d’émulation et d’amour-propre, oblige le corps à secouer le tamas et à faire l’effort de progrès nécessaire.

Naturellement, ceux chez qui le mental domine peuvent sermonner leur corps et lui fournir toutes les raisons nécessaires pour qu’il surmonte sa peur.

Le meilleur moyen pour tous est le don de soi au Divin ,et la confiance en Sa Grâce infinie.

13 mai 1964


En attendant que je sois prêt à la discipline spirituelle, ,que dois-je faire, à part aspirer à ce que la Mère me tire de la somnolence et éveille ma conscience psychique?

Pour développer ton intelligence, lis régulièrement et très attentivement l’enseig,nement de Sri Aurobindo. Pour développer et maîtriser ton vital, observe attentivement tes mou,vements et tes réactions avec la volonté de surmonter les désirs, et aspire à trouver ton psychique e,t à t’unir à lui. Physiquement, continue à faire ce que tu fais, développe et contrôle ton corps méthodiquement, rends-toi utile en travaillant au Terrain de Jeux et là où tu travailles en tâchant de le faire d’une façon au,ssi peu égoïste que possible.

Si tu es sincère et scrupuleusement honnête, mon aide est sûrement avec t,oi et un jour tu en deviendras conscient.

22 juillet 1964


Il y a des moments où j’ai envie d’abandonner ,toutes mes activités, comme le Terrain de Jeux, la fanfare, les études etc., et de consacrer tout mon ,temps au travail. Mais ma logique ne l’accepte pas. D’où vient cette idée et pourquoi?

En ceci ta lo,gique a raison. Il y a souvent dans la nature extérieure une tendance tamasique à la simplification des conditions de vie pour éviter l’effort d’organiser des circonstances plus compliquées. Mais lorsqu’on veut progresser dans l’intégralité de l’être, cette simplification est peu recommandable.

19 août 1964


Souvent, quand je lis les œuvres de Sri Aurobindo ou écoute Ses paroles, je m’émerveille : comment cette vérité éternelle, cette beauté d’expression échappe-t-elle aux gens! c’est vraiment étrange qu’Il ne soit pas encore reconnu, au moins comme un créateur suprême, un artiste à la lettre, un poète par excellence! Alors je me dis que mes jugements, mes appréciations sont influencés par ma dévotion pour le Maître — et tout le monde n’est pas dévoué. Je ne crois pas que cela soit vrai. Mais alors, pourquoi les cœurs ne sont-ils pas encore enchantés par Ses Mots?

Qui est-ce qui peut comprendre Sri Aurobindo ? Il est aussi vaste que l’univers et son enseignement n’a pas de limites...

La seule façon de s’approcher un peu de lui est de l’aimer sincèrement et de se donner sans réserve à son œuvre. Chacun, ainsi, fait de son mieux et contribue autant qu’il le peut à cette transformation du monde que Sri Aurobindo a prédite.

2 décembre 1964


Sri Aurobindo a dit quelque part que si l’on se soumet à la Grâce Divine, elle fera tout pour nous. Quelle valeur a donc la tapasyâ ?

Si tu veux savoir ce que Sri Aurobindo a dit sur un sujet donné, il faut, au moins, lire tout ce qu’il a écrit sur ce sujet. Tu verras alors qu’en apparence il a dit les choses les plus contradictoires. Mais lorsqu’on a tout lu, et un peu compris, on s’aperçoit que toutes les contradictions sont des complémentaires qui s’organisent et s’unifient dans une synthèse intégrale.

Voici une autre citation de Sri Aurobindo qui te fera voir que ta question est ignorante. Il y en a beaucoup d’autres que tu pourrais lire avec intérêt et qui assoupliront ton intelligence :

« if there is not a complete surrender, then it is not possible to If there is not a complete surrender, then it is not possible to adopt the baby cat attitude; it becomes mere tamasic passivity calling itself surrender. If a complete surrender is not possible in the beginning, it follows that personal effort is necessary 40. »

16 décembre 1964


Comment augmenter la concentration (single mindedsingle-mindedness) et la force de volonté — elles sont si nécessaires ) et la force de volonté — elles sont si nécessaires pour faire quoi que ce soit. .

Par l’exercice régulier, persévérant, obstiné, inlassable — je veux dire l’exercice de la concentration et de la volonté.

Mère, j’ai commencé à lire des livres français — S. m’en a donné une liste.

C’est bien que tu lises beaucoup de français; cela t’apprendra à écrire.

7 avril 1965


Est ce que l’indifférence et l’absence de curiosité mentales sont une sorte d’inertie mentale?

En général, elles sont le résultat d’une inertie mentale, à moins qu’on n’ait obtenu ce calme et cette indifférence par une sâdhanâ très intense résultant en une égalité parfaite pour laquelle le bon et le mauvais, le plaisant et le déplaisant, n’existent plus. Mais dans ce cas, l’activité mentale est remplacée par une activité intuitive de qualité très supérieure.

25 mai 1966


Comment sortir de cette paresse mentale et de cette inertie?

Le vouloir avec persistance et obstination. Faire chaque jour un exercice mental de lecture, d’organisation et de développement.

Ceci doit alterner dans la journée avec les exercices de silence mental dans la concentration.

1er juin 1966









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