CWM (Fre) Set of 18 volumes
Paroles de la Mère - III Vol. 16 of CWM (Fre) 447 pages 2009 Edition
French

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Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie.

Paroles de la Mère - III

The Mother symbol
The Mother

Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie : le Divin et l’univers, la religion, l’occultisme, les forces adverses, la guerre, le gouvernement, la transformation, la santé et la maladie, ainsi que des messages, des prières et des conversations.

Collection des œuvres de La Mère Paroles de la Mère - III Vol. 16 447 pages 2009 Edition
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Première partie

Lettres et messages




Recommandations

C’est toujours la même histoire de « vendre son droit d’aînesse pour un plat de lentilles » (j’entends « droit d’aînesse » dans le sens de la possibilité d’être le premier à arriver à la Réalisation Divine).

4 mai 1932


Un mal que le Divin a oublié devrait être oublié par tout le monde.

18 décembre 1933


De quel droit voulez-vous que votre volonté agisse sur les autres? Chacun doit être libre. C’est seulement le guru qui a le droit d’imposer sa volonté sur celle du disciple qui l’a choisi.

21 mars 1934


C’est avec un besoin réel que vient la véritable solution.

2 juillet 1936


Prenons toujours grand soin d’éviter tout ce qui pourrait encourager en nous le besoin de paraître.


Plus les gens sont sans importance, plus ils se prennent au sérieux.

15 décembre 1944


Les titres ne donnent aucune valeur à l’homme, à moins qu’il ne les ait acquis au service du Divin.


Un dire doit être jugé sur sa valeur propre, non sur celle de sa signature.


Un dicton est bon seulement s’il est bon sans signature.


On ne devient pas sage en parlant trop; on passe pour un sage lorsqu’on est indulgent, sans peur et sans ennemi.


Rien n’est plus facile que de dire de saintes paroles à ceux qui les attendent de vous. Mais il est plus difficile de trouver des gens qui veulent entendre de saintes paroles.


Je n’ai pas cru nécessaire d’informer les disciples de Sri Aurobindo que l’Ashram n’est pas un endroit où suivre l’habitude stupide de mystifier les gens le 1er avril.

Mais je vois maintenant que certains membres ont profité de mon silence pour se livrer à de telles stupidités, et je le regrette.


N’essayez pas de dissimuler les choses; tout ce que vous cherchez à dissimuler devient encore plus visible.

19 avril 1952


Seuls ceux qui sont capables de transmettre, en même temps que le mot écrit, la Force et la Conscience Divines, devraient donner leur autographe.

10 avril 1954


Espérons que la réalisation intérieure sera à la hauteur de la réalisation extérieure.

26 avril 1954


Mieux vaut ne pas compter sur l’homme.

Juillet 1959


Ce n’est pas dans la nature de l’homme que d’être fidèle.


Pourquoi Dieu a-t-Il créé tant d’êtres humains?

Dans l’espoir d’en avoir un de bon.


Et pourtant le Divin est partout, dans l’ignorant comme dans le sage.


Avec l’apparition de l’homme sur la terre est né le pouvoir de maîtriser le feu. C’est, parmi les êtres terrestres, l’homme qui le premier a allumé, dans l’âtre, la flamme qui réchauffe, et a fait briller, dans la nuit, la lumière qui éclaire. La maîtrise du feu est le signe évident de la supériorité de l’homme sur l’animal.


Une seule chose, le privilège de l’homme s’il est vraiment un homme : la propreté morale et physique.


Comment pouvez-vous espérer faire le moindre progrès spirituel tant que vous demeurez enfermé dans un esprit tellement mercantile et calculateur?

17 décembre 1959


Je ne peux accepter qu’une seule excuse, celle-ci : « Je ne le ferai plus jamais », et tenir votre promesse. Tout le reste est fauxsemblant.

7 avril 1963


C’est très facile de ne pas faire une chose. Il ne faut plus aller au cinéma en ville, plus jamais, et la faute sera effacée.

Le cœur appartient au monde humain terrestre; l’âme appartient au monde spirituel universel.

Bénédictions.

7 mars 1965


C’est déjà maladroit et malséant d’embrasser une fille quand elle le désire, mais l’embrasser quand elle ne le veut pas, c’est un geste grossier et imbécile.


Au moins un million d’Américains ont fait l’expérience du LSD et de la mescaline, expériences dites « psychédéliques », ce qui veut dire « élargissement de la conscience ». Ces drogues pourraient bien devenir légales en Amérique et une campagne est sur pied. Voici un exemplaire de la « Psychedelic Review » (1966, No. 7) avec un article qui prétend qu’un état yoguique supérieur est atteint par la mescaline.

J’ai lu le passage marqué dans le magazine. Une chose est certaine : ces expériences ne sont pas spirituelles et leur donner ce nom c’est faire preuve d’une ignorance complète de ce qu’est vraiment une expérience spirituelle.

L’effet de la drogue peut être soit un vagabondage désordonné dans le vital soit le réveil de quelque note subconsciente qui s’était endormie dans la partie subconsciente de l’être.

Pas le temps d’en dire davantage sur ce sujet futile.

1968


Rechercher le plaisir, c’est inviter la souffrance parce qu’ils sont l’envers et le revers de la même chose.


Tout ce qui est favorable au maintien de la conscience dans les plans les plus matériels de l’être serait criminel.


Les prix [à l’école] appartiennent à un niveau de vie plutôt bas... mais si nous en sommes encore là...


(À propos du choix d’une voiture :)

Voulez-vous vous déplacer d’un endroit à l’autre sans vous fatiguer et sans passer trop de temps en route, ou voulez-vous être chic et avoir l’air d’un homme important?


La répulsion est aussi mauvaise que le désir — accepte donc le ventilateur et que la Volonté divine soit faite; car, après tout, c’est toujours Sa volonté qui prévaut!


On doit être sans préférence et sans désir pour connaître la Volonté du Divin.


Les réactions superficielles ne sont pas désirables.


Une entreprise qui n’a pas de nom, qui ne fait pas d’affaires et qui n’a pas d’argent n’est pas une entreprise, c’est une duperie.


Faire du commerce honnêtement devient de plus en plus aléatoire.


La volonté de ne pas tricher mais aussi celle de ne pas être dupe.


(À propos d’une femme du nord de l’Inde qui prétendait représenter l’œuvre de Sri Aurobindo et de la Mère.)

Tout cela doit cesser immédiatement une fois pour toutes. C’est pure falsification et les gens qui se livrent à une telle falsification devraient aller en prison 20, ou tout au moins on ne devrait pas leur permettre d’aller à droite et à gauche en répandant leurs mensonges et en trompant des gens crédules. Ses premières prédictions se sont toutes révélées fausses. Celles-ci le seront tout autant et ceux qui les croient sont des dupes.


(À propos d’un sâdhak qui était sannyâsî avant de s’installer à l’Ashram. Au cours de plusieurs méditations, il a vu des serpents.)

Il devait avoir peur (peut-être dans son subconscient) des conséquences de son rejet de la robe de sannyâs, et cette peur a pris la forme d’attaques de serpents, etc. Tu peux lui dire de ne pas avoir peur, que je suis au courant et que personne ne lui fera de mal.

Qu’il essaie à nouveau de méditer avec l’assurance d’être protégé. Mais il ne doit pas essayer d’abord de le faire en public. Si ses méditations deviennent calmes, alors il pourra de nouveau méditer avec les autres.


(Note retrouvée dans les manuscrits de la Mère.)

Il poussa, sur la table devant moi, un morceau de papier qui semblait avoir été déchiré d’un cahier, sans aucun en-tête ou quoi que ce soit d’officiel, sur lequel il avait écrit d’une main malhabile que je promettais de payer pour les timbres supplémentaires s’il le fallait.

Je me suis sentie comme un pauvre voyageur accosté au coin d’un bois par une bande de brigands, pistolets en main, me demandant de vider mes poches avant de me laisser passer. J’ai hésité un moment, mais je suis bon joueur et j’ai signé, pensant : « On verra bien jusqu’où ils oseront aller! »

En ce monde on paie cher pour vouloir être désintéressé!


(Un monsieur très riche est venu à l’Ashram. Au moment de partir, il a donné une somme symbolique [de 40 roupies], en s’excusant de n’avoir pas plus d’argent disponible. En repartant chez lui, il se trouva pris dans la foule des étudiants en Andhra. Il a été obligé de supplier et de crier grâce et de par la grâce divine il a pu aussitôt leur offrir cinq cents roupies pour s’en sortir. Lorsque la Mère apprit l’incident, elle écrivit :)

La même histoire, dans des contextes légèrement différents. Mais qu’en est-il des anecdotes sur l’efficacité de la Grâce Divine? Elles sont moins nombreuses peut-être, mais tellement plus réconfortantes!...


Lorsque vous parlez de tout sacrifier pour le Divin, cela veut dire que vous êtes grandement attaché à toutes ces choses, que vous leur attribuez beaucoup de valeur et que, pourtant, vous êtes prêt à les laisser partir pour le Divin.

À vrai dire, vous ne devriez pas être attaché à quoi que ce soit ni à qui que ce soit, excepté au Divin, et en dehors de Lui, rien ne devrait avoir de valeur pour vous. Et dans ce cas vous ne pouvez pas parler de vous sacrifier pour le Divin.


Tout est contagieux. Toutes les bonnes choses et toutes les mauvaises choses ont des vibrations. Si vous attrapez ces vibrations, vous attrapez la chose. Le vrai Yogi connaît ces vibrations et peut les manier; c’est comme cela qu’il peut vous donner la paix, etc. Même les soi-disant accidents sont dangereux. Vous attrapez le chagrin d’un autre et vous avez du chagrin de la même façon.


D’un point de vue esthétique, je peux dire que la couleur brune est plus belle que la couleur blanche, mais c’est tout à fait absurde de penser que quelqu’un est meilleur ou pire à cause de sa couleur. Le Noir africain croit que sa couleur est la plus belle de toutes. Le Japonais croit que sa couleur est supérieure à toute autre. Le préjugé de couleur est une chose très inférieure. Il indique un niveau de conscience très bas : un niveau de conscience qui émerge à peine de l’inconscient. Ce n’est pas une idée, ce n’est pas un sentiment, c’est quelque chose d’encore plus bas que cela. Lorsque vous pensez en termes de couleur, votre propre psychique rit de votre sottise : il sait qu’il a vécu dans un corps blanc, brun, jaune, rouge, noir, dans toutes sortes de corps. Lorsque vous sortirez de ce préjugé, que vous le mettrez devant votre conscience, il disparaîtra.


Il y a des gens qui peuvent se tenir sur leurs deux jambes. Ils font une chose parce qu’ils trouvent que c’est bien de la faire. Ils s’offrent librement à leur guru et se mettent sous sa direction. Mais c’est toujours un mouvement libre. Il y en a d’autres qui sont esclaves. Ils veulent toujours l’approbation ou une reconnaissance officielle de ce qu’ils font. Ils ne peuvent avoir confiance en eux-mêmes que si quelque autorité les reconnaît. Cela, c’est la mentalité de l’esclave.









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